Rencontre au sommet [ les coloc' XD ]

La journée de cour terminée, la seule chose que Nicolaï avait en commun avec toute l’école de Kirei, c’était la joie de retrouver sa chambre. En collocation avec deux autres jeunes hommes d’ailleurs, avec qui il s’entendait relativement bien. Vaudrait mieux d’un côté parce que rentrer tous les jours dans une ambiance où l’animosité régnait, n’était guère bon pour les neurones. Entre Keisuke qui possédait une répartie mordante, et Akira qui jouait les abrutis, on pouvait affirmer qu’on ne s’ennuyait pas dans la chambre n°4.

L’année était bien avancée, et malgré ses réticences, le Russe s’était bien habitué à l’environnement, avec plus ou moins de mauvaise foie. Officiellement c’était toujours une école qui ne méritait pas son attention, officieusement c’était une atmosphère agréable.

Aujourd’hui Samedi, Nicolaï était sortit tôt, afin de pouvoir s’entretenir avec sa mère. Gardant un pied sur terre – car dans se luxe on perdait vite les notions essentielles -, il la voyait toutes les deux semaines. Soit pour se tenir au courant des dernières nouvelles, soit pour planifier sa prochaine course. Car même si le Russe étai scolariser, il ne perdait pas une occasion pour pouvoir évacuer le week-end. Et en cette fin de matinée, il était satisfait. Dans deux semaines il pourrait à nouveau concourir, et donc se faire des tunes.
Son casque à la main, il revenait vers l’établissement, requinqué par cette visite coutumière. Rien de tel pour affronter le reste avec une relative bonne humeur. Et c’était peu dire lorsqu’on connaissait Nicolaï. Toujours à pester, il restait néanmoins un gars qui pouvait être d’un compagnie agréable, si on ne se formalisait pas de son égocentrisme et de sa volonté de tout critiquer.

Arrivé à l’école, il ne lui fallut pas longtemps avant de rejoindre l’aile des dortoirs. Machinalement il inséra la clef dans la serrure, et s’aperçut qu’elle n’était pas fermée. Ouvrant la porte il remarqua d’un coup d’œil que Keisuke était déjà présent. Refermant du pied il s’affala sur son matelas, son casque atterrissant avec un « plof » sur son tas de vêtements, au bout du lit.

_ Здравствуйте (zdravstvuite)

Rien de tel qu’un « bonjour » dans sa langue natale, pour saluer son premier colocataire. Il se souvenait parfaitement de leur rencontre, qui n’avait pas été aussi horrible qu’il ne le pensait.

**-** FLASH BACK **-**

**mais c’est pas vrai ils ont combien de chambre ici ? Et combien de couloir ? Ils ne peuvent pas mettre des panneaux ? Non ça coûterait trop cher… la bonne blague **

Toujours imbibé de sa caractéristique mauvaise humeur, le Russe, qui venait à Kirei pour la première fois de sa vie, n’était pas dès plus enchanté. Après une longue attente, presque interminable, son mp3 qui l’avait sournoisement lâché, il pestait à présent, ne trouvant pas sa chambre. Lui qui avait espérer être seul, c’était peine perdu depuis qu’on lui avait fait remarqué à l’accueil, que les chambre comportaient 4 lits. Au bout de 20 minutes, les yeux rivé sur le numéro des chambres, il arriva enfin au numéro 4. Un coup d’œil sur la porte, il enregistra le nom de ses colocataires. Valise à la main, casque dans l’autre, il poussa la porte sans ménagement avant de se retrouver au milieu de la pièce. C’était sa première année, son premier jour, et il vit qu’un jeune homme se trouvait là. Le détaillant sans un mot, il convint que ce dernier était plus âgé que lui… un an ou deux … Au prix d’un ultime effort, il le salua, en russe… comme toujours.

_ Здравствуйте (zdravstvuite)

Puis sans ménagement il avait balancé sa valise sur un lit, le premier qui venait, et ceci fait, se retourna.

_ Comme on va habiter ensemble pendant un bon bout de temps, autant qu’on parte sur des bonnes bases. Nicolaï Idogawa.

**-** Fin FLASH BACK **-**

Enfin le week-end ! Après une semaine de malade à se traîner de salles de cours en salles de cours, à supporter les quolibets de ces stupides professeurs payés à rien faire, et à se faire courir sur le haricot par quelques mannequins aux allures pompeuses, Keisuke n’était pas mécontent de retrouver le calme et l’odeur si familière du dortoir. Au cours des 5 jours passés, il s’était accroché avec un type qui avait autant de cervelle qu’une huître Malgache, avait faillit se battre dans le self parce qu’un imbécile avait fait exprès de renverser sa soupe miso sur lui ( c’était prémédité… l’esprit paranoïaque de Keisuke en avait la certitude ! ), et avait mollement suivit quelques cours, où de toute manière, il n’avait jamais eut besoin d’assister – les connaissances emmagasinées dans des livres déjà bien suffisantes pour lui assurer une note presque parfaite -. Pour le moment, il restait donc affalé sur son lit, en train de gribouiller d’un air absent des réponses aléatoires aux devoirs donnés. Plus vite il finirait, mieux ce serait. Et puis bon… si le travail était vite fait mal fait, ce n’était pas trop grave non plus, hein ? De toute manière les professeurs savaient bien comment il était. Ne rien branler, mais quand même décrocher de bonnes notes. Après tout, ce sont les résultats qui comptent… Peu importe si la méthode et la manière étaient différentes. Mais passons. Quand nous sommes en week-end, le sujet « école » est tabou.

Soupirant en répondant à la dernière question, bouclant ainsi son devoir et le rangeant pêle-mêle dans son classeur ( l’organisation n’était pas au rendez vous ), Keisuke bailla, la bouche grande ouverte, et s’enfonça un petit peu plus dans son oreiller.
Remontant sa couverture jusqu’au ventre, il se tourna vers le lit inoccupé de Nicolaï, qui était partit on-ne-savait-où, on-ne-savait-pas-pourquoi.
Après avoir passé presque une année en sa compagnie, le jeune Asakura savait bien qu’il était inutile de bombarder son colocataire de questions. De toute manière, s’il voulait le lui dire, il le ferait. Pas la peine de se mettre en mauvais terme juste parce qu’il se serait montré trop curieux. C’était là une des rares qualités de Keisuke, qui faisait aussi l’un de ses plus gros défauts… Mais passons.

La porte s’ouvrit en grinçant légèrement, et Nicolaï apparut, se jetant immédiatement sur le lit, un casque à la main. Puis, après avoir bien enfoncé sa tête dans les draps, il le salua en russe.
Keisuke, qui avait prit l’habitude de retenir grosso modo les sons bizarroïdes qu’Idogawa émettait lorsqu’il voulait lui dire bonjour, répondit en agitant la main, un petit sourire aux lèvres.

« Yop ! Ca va bien ? Passé une bonne matinée ? »

Après ce bref interrogatoire, Keisuke reposa sa tête sur son oreiller, et attendit patiemment que Nicolaï dise quelque chose, même si ce serai un étrange baragouinage dans sa langue d’origine. Après tout, il avait prit l’habitude de l’entendre dire des choses qui, pour lui, n’avaient aucun sens. Cependant, il n’était jamais à court de mots… comme lors de leur première rencontre…

--- Flash Back ---

« Chambre 4. A droite, tout droit, puis à gauche, à droite, à gauche, tout droit, tout droit, et la quatrième porte. Vous serez arrivé. »

« Heu d’accord, merci o_ô »

S’éloignant du comptoir qui faisait office de « vie scolaire », un petit papier indiquant « chambre n°4 » à la main, Keisuke se dirigea de manière aléatoire dans les couloirs, cherchant ce fichu endroit où il allait passer toutes ses nuits – nan, ce n’est pas un bar gay, ni un sex shop èé -. Ne pouvant compter sur les indications – ô combien précises – de la dame à l’air grincheux qui lui avait remit le papier – comme s’il n’était pas capable de retenir un bête « chambre 4 »-, le jeune garçon ne pu s’en remettre qu’à son sens de l’orientation et à sa bonne étoile. Autant dire qu’il comptait plus sur le chance qu’autre chose pour trouver la chambre. Son sens de l’orientation étant aussi pitoyable qu’une poule amputée d’une patte – et dans ce cas, ça s’appelle un flamant rose -. Ce qui était plutôt rare, pour un mâle. M’enfin.

Au bout de quelques minutes de recherche ( pour ne pas dire quelques heures ), Keisuke déboucha enfin sur ce qu’il cherchait. Tout en priant pour ne pas avoir viré du côté des dortoirs féminins dans son parcours du combattant, il inséra la clé dans la serrure, et la tourna. Miracle ! La porte s’ouvrit, le laissant face à une grande chambre complètement vide.
Quatre lits étaient disposés ça et là, et il se jeta sur le plus proche de la fenêtre, après avoir bien vérifié que personne n’avait encore prit cette place là. Puis, tout en installant ses petits « trucs » dont il ne se séparait jamais – son traversin, son réveil, entre autres -, il s’assit sur le rebord du lit et commença à enlever ses chaussures pour se mettre en chaussons.
Il posa donc ses baskets par terre, et commença à enfiler la première pantoufle, lorsque la porte s’ouvrit, laissant apparaître ~~un beau brun ténébreux~~, un jeune homme blond, à peine moins âgé que lui ( apparemment… mais tout aussi grand T-T. Pauvre chibi-Keisuke >o< ) qui tenait un casque à la main. Le nouvel arrivant balança ensuite ses affaires sur un lit, et s’adressa à Keisuke par sons étranges.

*Mais il m’insulte ? o___O*

Ne comprenant pas un mot de ce que le russe venait de lui dire, il ne répliqua rien de méchant. Après tout, ça pouvait tout aussi bien signifier « jolie chambre », que « salut », ou « sale con ». Pour faire dans la bonne mesure, Keisuke salua donc ce blond, en français :

« Bonjour. »

Au moins comme ça, personne ne se comprenait, et tout allait pour le mieux ( admirez cette logique sans faille ). Le russe se décida alors à se présenter, en Japonais, cette fois ci.

« En effet. Asakura Keisuke. Enchanté. »

Puis, sans ajouter un mot, il regarda la carrure de ce colocataire ci. Si les autres étaient aussi mignons et stylés, ils pourraient bien postuler dans la catégorie « chambre la plus torride ». Au moins, ce serait une bonne façon de rabattre le caquet à ces stupides mannequins, avec qui Keisuke avait eut le malheur de s’accrocher dès son arrivée à Kirei…

---Fin du Flash Back ---

Tout aurait pu paraitre normal, Heath, russe et anglais de son état, marchait dans les couloirs, toujours vêtu de son habituel kimono noir et blanc, l’air toujours aussi triste et faible. Cependant, quelque chose changeait. Il n’avait pas l’air d’excellente humeur. Oh non, ce n’était pas la fin de la semaine qui le rendait comme ça, au contraire, il allait certainement passer un bon week-end. Non, quelque chose d’autre le mettait en colère et c’était très frustrant, vu la moue que tirait le Russe. Il ne passa même pas prendre sa convocation au bureau qui servait de vie scolaire et alla directement retrouver sa chambre. Chambre qu’il partageait avec trois autres colocataires … L’ambiance qui y régnait était plutôt pas mal, c’était tant mieux.
Bref, pour passer, vous savez quel cours il a en dernier ? Non ? Et bien, mathématiques, avec quelques rescapés de mannequins qui passent leur temps à se regarder dans un miroir en critiquant les autres. Oh oui, ça m’était Heath dans une colère folle. Il arriva bientôt dans le bâtiment D, il monta les escaliers qui le ramenaient à son étage et alla vers la chambre numéro quatre. Il sortit sa clef, la glissa à l’intérieur et mit quelques minutes à se rendre compte que la porte était déjà ouverte.

Le Russe entra et referma la porte derrière lui. Dans sa chambre, il pouvait se laisser aller. Il jeta alors son sac sur son lit et regarda ses deux colocataires présents … Si il avait pu avoir deux oreilles de chats dressées sur sa tête et une queue hérissée dans son dos, on aurait pu prendre Heath pour un vrai chat très frustré. Le dessinateur tapa du pieds et grogna :

« Ils m’énervent, ils m’énervent ! Pour qui ils se prennent ?! Des futures reines de beautés ?! èwé/ »

Frustré, il se glissa dans son lit, sous sa couette et poussa un ultime soupire, regardant ses deux colocataires adorés. Il se tourna un peu vers eux et fini par pousser un ultime soupire, et oui, encore, c'est un pro des ultimes soupires, les regardant avec un air tout triste et attendrissant, juste pour faire craquer les deux.

« Bonjour … Dîtes, je peux avoir un câlin ? »

[ FLASH BACKU 8D ~ ]

« Alors, chambre 4 ! Vous sortez du bâtiment, vous tourner à gauche de celui qui est à droite et vous continuez jusqu’à ce que vous voyez un grand D ! Vous monter les escaliers, vous tourner à droite, puis à gauche, puis chambre une, chambre deux, chambre trois, chambre quatre, vous frapper ou vous ouvrez avec votre clef, ooooh vous allez bien vous amusez ici !! »

« ô__ô’ … Ano … Merci … »

Non, il n’était pas tombé sur la même vieille femme aigri que vous, vous avez eu ! Non, lui, il est tombé sur une demoiselle charmante et pleine de vie … Trop pleine de vie. Elle donna vite mal à la tête à Heath qui s’excusa, prit sa clef et ses bagages et partit. Il marchait avec son petit bout de papier qui indiquait « Chambre 4 », sa clef et ses bagages. Il arriva au bâtiment D, entra et se dirigea vers l’étage, chambre une, chambre deux, ouais bon, chambre quatre. Il ouvrit la porte, lentement, et fini par apparaître dans l’embrassure de la porte, sa constitution fragile et on air triste posé sur ses deux camarades, un fin sourire aux lèvres. Sourire distant.

« Bonjour … »

Son regard c’était posé tout d’abord sur Nicolaï, avec sa structure et ses cheveux blonds … Il était sûrement étranger, ce qui le faisait sourire discrètement, bien content de voir qu’il n’était pas le seul étranger. Puis enfin sur Keisuke et il remarqua tout de suite à quel point il était sportif … Tout son contraire quoi. Heath pencha sa tête de côté, encore bien timide, un fin sourire aux lèvres, il sourit faiblement :

« Je m’appelle Heath Shannon, enchanté. »

Akira étais dans sa chambre, une super Ambience s’émanais de cette salle. Contrairement à ce que Akira eu penser à sa premiere entrée. Il s’en souvenais parfaitement. Allongé sur son grand lit, la tête dans les nuages entrain de se rappeler son entrée. Il pleuvais. Akira venais d’entrer dans le lycée…

[Back~Flash !]

Akira fis le premier pas a Kireil School, Ses parents lui avaient fait des éloges sur ce grand bâtiment. Il fût très bien acceuillis, on s’occupa de lui comme dans un hôtel 4 étoiles. On lui indiqua sa chambre, il marcha jusque à elle, frappa à la porte. On lui ouvrit, il n’y avais aucun élève de son âge, Il y avais même un… un élève d’un pays étranger à Akira, une langue qu’il ne connaissais pas ! Il répondit d’une manière machinale. Histoire d’installer la bonne amùbience.

« Yo ! »

* Bah ptin, l’ambience n’a pas l’air térrible ici. *

Personne ne parlais, c’étais calme. Comme si Akira venais de plomber l’ambiance. Il ne rèstais plus qu’un seul lit, Akira s’y posa et y posa ses affaires. Il posa ses affaires de Kendo (don son Katana,) sur l’interstice entre le mur et le lit en atendant de monter le présentoir en bois de merisier vernis. (sûrement histoire de s’isoler, il faut avouer qu’il réstais assez timide comme élève.) Une fois son présentoir monté il se retourna et regarda les élèves, il éssayais de leur sourire, de paraître naturel. Mais ça ne devais pas ètre le cas. Il étais mal à l’aise. Il avais été placé avec des beaucoup plus vieux que lui ! Il devais croire qu’ils étais Carnivaures et qu’ils allaient le bouffer la nuit. Mais ça se passais bien. Appart un assez grand silence que Akira venais de provoquer…

* Pour faire foirer l’ambiance, je suis champion -_-‘ *

« Euh… Moi c’est Akira Kinomoto, heureux de vous rencoutrer… »

Après qu’Akira eu dit cette phrase ils commencèrent à discuter…