Shimo in the place ! {Libre}

Shimo Seishuku venait de quitter le long voyage de train pour accoster à la prestigieuse école Kirei School. Son trajet n’avait pas été court, et sous la longue attente d’arriver à destination, le jeune mannequin avait pris le temps de le trouver long, et de s’ennuyer. Il quitta la gare à l’aide des transports en communs. Une fois ce dernier bout de chemin accomplis, il arriva avec peine devant l’imposante enseigne de Kirei School. L’école était aux premiers abords, faite avec l’architecture d’un sans doute royal château. Elle était délimitée de la ville grâce tout d’abord à l’épaisse verdure qui l’encerclait, mais aussi par un féroce portail de fer, donc les barres de métal soudées et sculptées laissait lire le nom de « Kirei School ». Il barrait la route, non seulement par sa hauteur, ornée d’agressives piques, qui, sans doute, n’hésiteraient pas à faire couler le sang des ignorants qui tenteraient de traverser ce lieu sans invitation ou autorisation.
Encore sur le petit sentier de gravier, le jeune homme se décida enfin à s’avancer, abandonnant son observation pour la glorieuse cité scolaire. Un pas après l’autre, il approcha de cette si grande barrière, qui pouvait sans doute laisser passer bon nombre d’élèves déchaînés lors des heures de sorties, rien qu’une d’entre elles. Un pied devant l’autre, et après une petite minute de trotte, il arriva devant le portail. Une sonnette était placée sur la droite, accompagnée d’un boîtier où était mis un cadrant noir, et une petite caméra semblait être au-dessus. Il hésita un bref instant, prenant une petite inspiration et sonna. Le cadrant noir s’alluma, et laissa apparaître une secrétaire à son bureau. Elle était vêtue d’un tailleur noir, et sa coiffure faite d’un chignon bien serré sur le derrière de son crâne, laissant quelques fines mèches décorer les côtés de son visage.

Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

Lança t-elle, d’une voix crispante. Le jeune garçon la dévisagea un moment, via cet petite paroi de verre, et répondit calmement.

Je suis nouveau dans l’établissement.

Un court silence s’installa, et la jeune femme fouilla quelque peu dans ses tiroirs avant d’en sortir une sorte de liste. Elle dévala la feuille en hauteur du regard, et s’arrêta à un point fixe. Elle y déposa son index et s’écria d’une voix encore plus aiguë.

Ah ! Effectivement ! Aujourd’hui votre venue était annoncée ; je vous demande tout de même vos nom et prénom s’il vous plait.

Machinalement, il répondit :

Shimo Seishuku.

La jeune femme ne laissa pas le doute s’installer plus longtemps. Elle pinça ses fines lèvres, pris une inspiration et releva la tête, accompagnée d’un chaleureux sourire.

Bienvenue à Kirei School ! Vous pouvez entrer !

Shimo lui rendit un rapide sourire, attendit un signal sonore de mécanisme et poussa la porte droite de la barrière métallique, pénétrant enfin la royale cour d’entrée. Royale, c’était bien le mot. Une radieuse fontaine trônait au centre, laissant l’eau transparente découler avec grâce de ses embouchures. De la verdure, des parterres de fleurs, tout ceci entretenus régulièrement et avec le plus grand soin. Le petite chemin de gravier continuait, et prenait fin à l’entrée principale du bâtiment. Quelques marches et deux portes d’entrée, faites de verre cristallin et de motif en acier scintillaient sous les faibles rayons de soleil, en ce petit mois de Février. D’ailleurs, le ciel se couvrait de plus en plus, pour un de ces rares jours de lumière, les épais nuages se rassemblaient jusqu’à former un bloc cotonneux et compact, au-dessus de la tête de tous. En voyant le temps qui commençait à en faire à sa tête, le jeune homme se dirigea alors à grands pas devant l’entrée. Cette fois-ci, la porte était ouverte, après une rapide observation du personnel par la petite caméra tamisée dans le haut de la porte.
Avec impatience, il pénétra alors dans le cœur même de Kirei School. Ses premiers pas se firent dans un hall, aux dimensions presque incroyables. Des escaliers de marbres centrés sur la droite permettaient l’accès aux autres parties de l’enseigne. De nombreuses porte dispersées le long des murs donnaient envie de toute les explorer. Des fauteuils semblaient permettrent le repos, vers le coin gauche du lieu. De riches tableaux et sculptures donnaient encore plus de charme à la pièce. Le sol en carrelage dallé brillait sous la faible lumière de dehors, venant des fenêtres. Le hall était d’ailleurs, assez bien peuplé. Plusieurs élèves parcouraient à l’aide de grandes enjambées ce hall, soit plongés dans des révisions ardues ou en retard à un prochain cours. Le nouvel élève ne savait trop quoi faire, et resta là, planté comme un piquet devant les portes d’entrées. Il avala sa salive et se gratta la nuque.

Allons bon… Il faudrait peut-être que je connaisse un peu mieux les lieux… Et que je sache quoi faire !

Il eu un léger rire nerveux, et s’empara fermement de ses bagages, ses deux sacs qui, pleins à craquer, pesaient une sacré masse. Il décida alors d’aller se poser dans un de ces confortables fauteuils, l’histoire de souffler un bon coup, et d’ensuite de se charger de connaître un peu mieux l’entourage.

Hugh arriva devant le portique de l'école. Kirei School était telle qu'elle l'avait imaginait, trop beau, trop dorée pour elle. Ce décor ne collait pas du tout avec elle enfin avec sa personnalité car avec son apparence elle savait d'avance qu'elle pourrait se fondre dans le paysage. Tant mieux se dit'elle comme ça il sera plus facile de déroger aux règles imposées.

Elle passa alors l'entrée, c'est alors que se dessina dans l'horizon plusieurs grands bâtiments ceinturés par un immense parc. Pourquoi avait elle une réticence envers cet endroit? pourquoi ne pourrait'elle pas oublier son passé et commencer une nouvelle vie? C'est alors que la réponse devenue claire pour Hugh, lorsqu'elle aperçu 2 élèves qui semblaient avoir une bonne condition sociale de par leur vêtements mais aussi par leur mentatlité. Elle se dit alors à elle même qu'ils n'étaient pas du même monde et c'est donc pour cela qu'elle ressentait cette réticence.

Chassant ses pensées, elle continua son chemin afin d'arrivé dans le hall d'entrée, rien ne ressemblait à son ancienne école: Les murs étaient tapissés de tableaux et de photos. Il y avait des fauteuils disposés un peu partout. Le malaise de Hugh s'emplifia ainsi que son envie de mettre cette école sans dessus dessous.

Elle vit alors un jeune homme aux cheveux rouges, elle se demanda si c'était pour faire preuve d'originalité pour se démarquer ou alors peut etre était-ce un caprice de riche. Pour en savoir plus elle décida d'aller à sa rencontre. Après tout elle n'avait rien à perdre, mais tout à y gagner.

- Salut. Tu es nouveau? Comment trouves tu cette école?

Elle s'avait qu'elle fait une entrée dans la matière un peu brute mais cela était nécessaire afin de savoir de quel côté il était.

Le jeune mannequin souffla un bon coup. Il ne cessait d’observer les gens qui l’entouraient, voyant que leur style vestimentaire était en parti assez limité, seul dans le choix de la marque. Car oui, incollable comme il l’était, Shimo peut deviner la marque d’un habit de haute couture, dès le premier coup d’œil. Il en déduit donc, que c’était juste porter un vêtement de marque, et pas spécialement beau, pour montrer avec dignité son grade social.

Ça commence bien, à peine j’arrive, et je vois déjà des gens qui m’énervent …

Les gens superficiels à ce point avaient le donc d’agacer notre jeune homme. Il déteste quand les gens portent la mode juste pour la marque ou le prix, qui ne se soucie ni de l’allure ni de l’esthétique. Il secoua nerveusement la tête, et reporta son attention sur un autre sujet. Celui-ci fut une jeune fille, au physique assez banal. Elle possédait une chevelure d’un beige crème, légèrement chocolat. Celle-ci était coiffée en deux petites couettes, de chaque côté bas de la tête de la demoiselle. Possédant de grands yeux bleus, son style vestimentaire était bien moins bon chic bon genre que les autres élèves. Elle n’était pas grotesquement habillée, mais d’une manière bien plus naturelle et personnelle. D’un pas déterminé, elle semblait s’avancer avec hâte vers lui. Il voyait bien que son regard se riva avec intrigue sur sa partie capillaire rouge flamboyante. Shimo en eu un petit rire, il ne passait jamais inaperçu avec une telle couleur de cheveux ! Ses yeux vert turquoise vinrent se poser dans les siens, maintenant un regard fier. Toujours parfaitement détendu dans son fauteuil, il ne broncha pas jusqu’à l’arrivée de sa future interlocutrice. Après un silence quasi inexistant, elle lui parla d’une voix posée.

Salut. Tu es nouveau ? Comment trouves-tu cette école ?

Le jeune homme resta de marbre. Il continua de la fixer dans les yeux, et se décida enfin à répondre après avoir laissé mariner la jeune fille dans le doute, qu’il soit muet ou pas.

Exactement ; Seishuku Shimo. Enchanté.

Il lui adressa un demi-sourire, avant de tourner la tête pour observer une fois de plus, les glorieux lieux de cet établissement. Son regard se riva particulièrement sur les imposants escaliers de marbre blanc, donc les rampes possédaient des fantaisies bourgeoises, qui laissaient cette permanente odeur du luxe. Après un rapide tour de salle du regard, il le remis dans les yeux bleu océan de la jeune inconnue.

Et bien, pour l’instant, à par dire que c’est une école richissime …

Il la regarda de nouveau, perplexe, attendant à son tour sa réponse. Sa manière de parler se distinguait bien de la sienne. Shimo, bien qu’assez survolté, avait reçu une éducation telle que, son langage et vocabulaire avaient du mal à être plus familier parfois.
Il se craqua la nuque et jeta un très discret regard à la poitrine de la jeune fille, puis la regarda de nouveau dans les yeux.

Aller, je dis… 16 ou 17 ans !

Et bien plus encore ; le nouvel élève possède aussi le don de pouvoir deviner l’âge des jeunes filles, non pas grâce à leur visage, taille ou posture mais… Grâce à leur poitrine. Lui-même ne comprenait pas vraiment pourquoi il devinait à l’aide de cette méthode le nombre d’années vécues d’une jeune personne féminine, mais ce qu’il savait, c’est que cette manie lui avait déjà coûté quelques disputes !

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